Alice au pays des merveilles et s’inonde
S’extasie dans les paradis artificiels,
Comme un papillon malheureux fuit vers le ciel
Chercher l’opus carnassier dans un autre monde.

Alice s’ébat sur ces prairies d’herbe bleue
Vaste océan des hallucinations lunées,
L’univers se morfond en couleurs irisées,
Charme rose et indolent entre dans ses yeux.

Vœux célestes prendre dans ses bras la pitié
Ce jeune macchabée, ses restes de beauté
Ensemble fuir le charme de cet écueil.

Elle récite l’Angélus des maux et camées,
Tourbillonne dans cet éther métamorphosé :
Sur son regard vide ce voile est son linceul.

novembre 1995

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