LE QUOTIDIEN DELETERE

Par Marcabru Dans QUELQUE PART DANS LE CIEL

L’univers, infini, éternel,
Grandiose, musical et hystérique
Réflexions haletantes et métaphysiques,
Torture languissante des poètes et des miséreux :
Je m’enlise souvent, le soir
Dans les reliques du chaos.

Mais toujours la terreur du quotidien lourdement m’assène :
« J’ai un rang à tenir
Cette vie à finir
Je ne suis que cet homme. »

Ainsi erre-je à travers l’univers :
Sans entrave à cette folie créatrice,
De mes bottes de lumière
Je navigue d’étoiles noires en étoiles tristes,
Et, souvent, je viens m’éteindre sur cette terre.

juillet 1989

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