REFLET BYZANTIN

Par Marcabru Dans QUELQUE PART DANS LE CIEL

Une pluie rouge et violente tombe des Enfers
Elle pénètre la carcasse endurcie du poète
Qui ne se repent guère de ces vapeurs délétères ;
Ivresse, éternité folle ! Ses divagations amères elles fouettent.

Un voile vaporeux viole enfin le royaume des horizons
De ces feux encensés, Eden insensé,
Froideurs épicées engloutissent sa raison ;
Il l’oublie, l’infidèle ! Chienne féline et racée.

Ce soir sont ces jouissances secrètes de Byzance,
L’homme incolore crève et se transporte loin des Cieux ;
Il rejoint les chérubins et les douces enfances
D’où ce royaume de plaisir inondera celui des Dieux.

février 1989

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