QUAND MEURENT LES OISEAUX

Par Marcabru Dans AMOURS DE CRISTAL

Cette figure feutrée,
Mystérieuse comme une brume
Majestueuse comme un écho
Image qui te vient de moi, comme un non-dit,
De l’amour et tu t’envoles…

Mon oiseau,
Les ailes dépliées comme un nuage,
Les ailes d’un ange.
Retenir ce filet de sang
Qui perle sur les plumes blanches
Et s’éclate dans le soleil,
A vouloir s’élever pour trop rêver.

Les oiseaux, brisés par la lumière et l’ennui,
Comme des larmes perdues s’abîment dans l’océan.
Les carcasses de mes amours détruites
S’échouent lamentablement sur cette plage.

Je te serre dans mes mains.
Petit oiseau,
Donne-moi ton chagrin
Avant que la douleur ne l’emporte.

avril 1997

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