Les arômes de notre pays rayonnent encore en mon cœur
Hier de glace, absent de mon esprit,
J’ai voyagé, rencontré des guerres immondes,
Heurté les coutumes étranges de la terreur,
Mais maintenant tu me restes mon ami
Je te connais : comme tu lui ressembles, le beau monde.

La mer, la nature, le ciel, le soleil,
Tu m’es tout au fond de moi.
Tendre, tu es l’éponge de mes pleurs,
Fort, tu consoles mes chagrins d’éveil.
Mon sauveur, je me voue à toi,
Mon confident, au fond des êtres sont les lueurs.

Il est un souffle d’images dans mon désert noir,
Il a la foi et le cœur qui changent notre monde.
Son âme survolte les silences maudits.
Il est un allié, passion, tendresse, pouvoir,
Il a raison d’entrer quelquefois dans la ronde…
Divin, sur cette étoile il est mon ami.

juillet 1988

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